Vallées de la Clarée et de la Maurienne

Dimanche 17 août 2014 – Clermont-Ferrand – St Pierre de Chartreuse = 305 km (45.31767;E5.80306)

Cet été 2014 a été l'un des pires que nous ayons connu: pas une semaine complète sans précipitation et constamment une météo incertaine.

Cette fois-ci, on nous annonce quelques jours de beau temps. Aussi nous levons l'ancre et partons avec notre camping-car pour nos chères montagnes alpines.

Nous ne sommes pas pressés et nous empruntons l'itinéraire qui évite les autoroutes, par l'ancienne RN 89, puis St Etienne, Givors, où nous déjeunons sur le parking du Carrefour, Vienne, et finalement St Pierre de Chartreuse.

Comment ne pas aller voir ce célèbre monastère? La petite route qui s'en rapproche, n'offre pas de possibilité de parking pour notre véhicule, aussi nous nous garons à l'embranchement avec la route de St Pierre.

De là nous remontons au musée et derrière celui-ci nous prenons le sentier qui conduit au monastère. Ce chemin est très agréable car il nous amène au-dessus du monastère pour découvrir les différents bâtiments qui le composent.

Descente par la petite route pour regagner le musée et notre camping-car.

Nous repartons en direction de St Pierre de Chartreuse, puis en prenant la direction du col de Porte, nous arrivons à la petite station de ski des Egaux. Il y a là un vaste emplacement pour accueillir les camping-cars, et c'est ici que nous passerons la nuit.

Le site est magnifique pour assister au coucher du soleil sur les montagnes environnantes.

Avant que la nuit n'enveloppe le paysage, nous apercevons trois chevreuils qui traversent les champs près des téléskis.

Lundi 18 août – St Pierre de Chartreuse – Névache = 163 km (45.01674;E6.63629)

La nuit a été calme, mais l'altitude et l'absence de nuage ont fait baisser la température et il fait frisquet dans notre « demeure ». Heureusement le soleil vient rapidement la réchauffer.

Nous montons d'abord au col de Porte, avant de redescendre sur Grenoble que nous traversons aisément. Nous voici à présent dans la vallée de la Romanche, que nous remontons en direction du col du Lautaret.

Cette vallée est très touristique et il y a beaucoup de circulation. Au col nous faisons halte pour déjeuner avant de descendre sur Briançon.

Enfin nous remontons la vallée de la Clarée.

Installation au camping de La Lame au hameau de Roubion 2 km avant Névache.

C'est un camping rudimentaire (*NN) mais il a l'essentiel: eau, vidange toilettes et douche chaude. En face, le départ du bus pour les chalets de Laval.

Pour terminer l'après-midi, nous grimpons dans la forêt de l'autre coté de la Clarée, à la recherche de champignons, mais nous ne trouverons que des spécimens impropres à la consommation.

Mardi 19 août – Névache

Quelques nuages flottent encore dans le ciel au réveil, mais rapidement ils s'estompent.

Nos sacs à dos sont prêts et nous enfilons nos chaussures de marche avant d'aller prendre la navette qui va jusqu'à Névache Ville Haute (en fait un gros bus).

Changement de bus après s'être acquitté d'un ticket (AR 3 €/pers.)

Cette fois nous sommes à bord d'un minibus Mercedes. Il serpente sur la route étroite, croisant parfois difficilement les quelques véhicules qui descendent. Il nous laisse au parking de Laval à 2000 m d'altitude.

Il fait frais et nous montons rapidement sur le large chemin qui conduit au refuge des Drayères (2180 m). Derrière le refuge nous poursuivons le sentier qui monte sèchement.

Lorsque l'on traverse un dédale de pierres plates pour franchir un marécage, le lac de la Clarée n'est plus très loin. Encore un petit effort et le voici comme une émeraude sertie entre les rochers à 2433 m d'altitude.

Un dernier effort et nous sommes au seuil des Rochilles, la frontière entre les Hautes-Alpes et la Savoie. De là on embrasse le vaste lac Rond. En continuant on irait sur Valloire. Nous pique-niquons au bord du lac.

Retour au refuge des Drayères par le même chemin, puis pour rejoindre la parking du bus, nous choisissons de traverser la Clarée et de suivre le sentier rive droite.

Nous arrivons fourbus pour prendre le minibus.

C'est avec plaisir que nous retrouvons le camping-car.

Cette nuit nous allons très bien dormir!

Mercredi 20 août – Névache – Lanslebourg = 85 km (45.28465;E6.88279)

Encore une belle journée s'annonce.

Je vais à la supérette à 300 m du camping pour acheter du pain.

Après avoir fait « les vides et les pleins » au camping, nous partons, direction le col de l'Echelle ( 1766 m) tout proche, puis la descente sur Bardonnecchia. En route on peut apercevoir le Mont Thabor (3178 m) qui nous remémore de bons souvenirs.

Laissant à gauche la petite route de Vallée Etroite, nous franchissons la frontière italienne et prenons la route de Suse.

Nous y arrivons vers les 9h30. Stationnement sur le parking de la Caserne, direction l'épicerie Burdin pour faire provision de spécialités italiennes.

La longue montée du col du Mont Cenis termine la matinée.

Nous déjeunons au bord de l'eau et l'après midi nous allons à pied le long du lac, jusqu'à la chapelle St Barthélémy.

En revenant le ciel se couvre et quelques gouttes commencent à tomber. Nous décidons de ne pas passer la nuit au col, mais de descendre à Lanslebourg.

Nous faisons le crochet via Lanslevillard. Le village a bien changé depuis notre dernier passage. Beaucoup de nouvelles constructions dans le style du pays et le village de Lanslevillard rejoint à présent celui de Lanslebourg.

Beaucoup de touristes également: des étrangers dont une majorité d'italiens, mais aussi des familles françaises venues faire des balades en montagne et plus particulièrement dans le parc de la Vanoise.

Nous allons à la fruitière acheter les spécialités locales, le beaufort, le bleu de Termignon et de la tomme. Chez le boucher nous trouvons une côte de boeuf.

Notre bivouac sera au départ du télésiège de la Ramasse, où d'autres CC se sont groupés.

Jeudi 21 août – Lanslebourg – L'Orgère = 54 km (45.23008;E6.67291)

Quelques nuages jouent à cache-cache avec le soleil, mais leur petit jeu cessera durant notre trajet jusqu'à Modane.

Nous attaquons la montée en direction de l'Orgère. La route s'est bien améliorée depuis notre dernier passage et c'est pratiquement sans problème de croisement que nous arrivons au parking de l'Orgère (1900 m): nous avons croisé au bon endroit les 2 semi-remorques chargés de moutons!!!

Le parking est déjà bien chargé de voitures. Mais heureusement certaines partent. Nous pouvons donc nous garer confortablement.

Nous déjeunons dans ce cadre idyllique. Au menu côte de boeuf et frites.

Ainsi lesté nous n'entreprenons qu'une petite balade sur le sentier écologique de l'Orgère, qui permet de réaliser une promenade à la fois facile et très enrichissante dans le domaine de la connaissance de la nature.

Inaugurer en 1974, ce sentier n'a cessé de s'améliorer, proposant même des bornes interactives sur la flore et la faune, mais également sur l'histoire du site et de ses habitants.

Toute la partie versant ouest s'effectue dans la forêt de l'Orgère, au milieu des épicéas, des mélèzes et des pins cembro plusieurs fois centenaire.

Vendredi 22 août – L'Orgère – St Jean de Maurienne = 37 km (45.27133;E6.35078)

Levé aux aurores, nous attaquons à 7h00 la montée du sentier qui démarre juste derrière le camping-car. Nous allons au lac de la Partie.

Le chemin serpente dans un bois d'épicéas et d'arolles avant de déboucher à 2200 m dans un alpage au moment ou le soleil apparaît au sommet de la crête du versant opposé.

A présent nous avançons sur un sentier moins pentu au milieu de l'alpage.

Petit a petit l'aiguille Doran et le Rateau d'Aussois s'illuminent et nous accompagnent.
Enfin le col de Chavière apparaît ainsi que la lèvre du glacier éponyme, avant que le lac de la Partie se révèle dans son écrin (2463 m).

Le retour se fera par le vallon de Polset dans le fracas des cascades du ruisseau St Bernard et des divers affluents provenant de la fonte des glaciers.

Nous rejoignons le camping « des Grands Cols » à St Jean de Maurienne.

Samedi 23 août – St Jean de Maurienne – Les Allues = 94 km

Très bonne nuit dans ce camping ACSI qui s'est spécialisé dans l'accueil des cyclistes et particulièrement les adeptes des cols de la Croix de Fer, du Glandon, du Galibier et de la Madeleine, mais pas que, car la Maurienne recèle quantité de montées pour rejoindre les villages perchés.

Après passage au super marché, nous prenons la route de la Tarentaise et plus particulièrement des Allues, où nous avons une réunion de famille.

 

Dimanche 24 août – Les Allues

Le clou de cette réunion est le repas au restaurant de « l'Arbé», avec les cousins du coté de la mère de Brigitte.

Comme il fait beau, la table a été dressée sur la terrasse.

Nous passerons la nuit sur le parking en contre-bas de la mairie.

 

Lundi 25 août – Les Allues – Col des Aravis = 122 km (45.87379;E6.46060)

Les employés de la mairie arrivent et nous levons le camp pour leur laisser la place.

Nous rejoignons Moutiers, puis direction Bourg St Maurice.

A présent nous attaquons la route des Chapieux où nous voulons découvrir encore la montagne.

La route est étroite et les croisements parfois difficiles, mais ce n'est pas pire que les routes d'Ecosse, sauf que certains usagers forcent le passage au lieu de le favoriser! C'est une question de culture!

En arrivant aux Chapieux, le ciel s'est brouillé. La pluie fait son apparition. Nous faisons un tour à la petite fromagerie et partons avant que les nuages nous enveloppent.

Franchissement du Cormet de Roseland et descente jusqu'au barrage où nous déjeunons. Comme la pluie a cessé, nous faisons un petit tour dans la forêt à la recherche de quelques champignons, mais sans résultat.

Nous reprenons la route, passons par les Saisies puis enfin le col des Aravis, où nous stoppons sur le parking de la ferme (2 €) 300 m après le col.

Nous nous endormons au son des sonnailles des abondances qui paissent dans l'alpage.

Mardi 26 août – Col des Aravis – Villars-les-Dombes = 175 km (45.99113;E5.02540)

Dans la soirée la pluie a commencé et toute la nuit elle a crépité sur le toit du camping-car, avec parfois des rafales violentes de vent.

Au lever du jour, c'est la désolation, rien ne laisse envisager une accalmie.

Appel de Françoise et nous partons pour rejoindre nos coéquipiers habituels à Annecy.

Nous déjeunons ensemble et terminons par une partie de tarot, avant de reprendre la route.

Aix les Bains, Belley, Ambérieu et finalement Villars-les-Dombes, sur le parking du parc des oiseaux.

Il y a là une vingtaine de CC qui vont y passer la nuit.

Mercredi 27 août – Villars-les-Dombes – Clermont-Ferrand = 207 km

Les basses pressions se sont éloignées et le beau temps est de retour.

A 9h30 nous pénétrons dans le parc et durant 2h30 nous allons nous balader aux milieu des oiseaux. Certains sont en liberté, mais d'autres  dans des volières.

Un bon moment pour voir de près ces oiseaux que l'on voit parfois furtivement.

Après déjeuner, nous rentrons sur Clermont-Ferrand